Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,18-21.
Marie, mère de Jésus, ayant épousé Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par l'opération du Saint-Esprit.
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
Marie dit: “Que personne n’interprète d’une manière inexacte ma pâleur. Elle ne provenait pas d’une crainte humaine. Humainement j’aurais dû m’attendre à la lapidation. Mais ce n’était pas le motif de ma crainte. Je souffrais de la douleur de Joseph. Même la pensée qu’il m’aurait accusée ne me troublait pas en elle-même. Seulement il me déplaisait qu’en s’arrêtant à la pensée de m’accuser il manquât à la charité. Quand je le vis, mon sang ne fit qu’un bond à cause de cela. C’était le moment où un juste aurait pu offenser la Justice en manquant à la charité. Et qu’un juste y manquât, lui qui n’y manquait jamais, cela m’aurait causé la plus extrême douleur. Si je n’avais pas porté l’humilité à son extrême limite comme je l’ai dit à Joseph, je n’aurais pas mérité de porter en moi Celui qui, pour effacer l’orgueil de la race humaine s’anéantissait, Lui, qui était Dieu, jusqu’à devenir un homme. Je t’ai fait voir cette scène qu’aucun évangile ne rapporte parce que je voulais attirer l’attention des hommes trop étrangère aux conditions essentielles pour plaire à Dieu et recevoir dans le cœur sa continuelle venue. Foi. Joseph a cru aveuglément à la parole du messager céleste. Il ne demandait qu’à croire parce qu’il était sincèrement convaincu que Dieu est bon et qu’à lui, qui avait espéré dans le Seigneur, le Seigneur n’aurait pas réservé la douleur d’être trahi, trompé, bafoué par son prochain. Il ne demandait qu’à croire en moi, parce que, honnête comme il l’était, il ne pouvait penser qu’avec douleur que les autres ne le fussent pas. Il vivait la Loi, et la Loi dit: "Aime ton prochain comme toi-même". Nous nous aimons tellement que nous nous croyons parfaits même quand nous ne le sommes pas. Pourquoi alors cesser d’aimer le prochain à la pensée qu’il est imparfait? Charité absolue. La charité qui sait pardonner, qui veut pardonner. Pardonner d’avance, en excusant dans son cœur les défauts du prochain. Pardonner tout de suite en accordant toutes les circonstances atténuantes au coupable. Humilité absolue comme la charité. Savoir reconnaître qu’on a manqué, même par une simple pensée, et ne pas avoir l’orgueil, plus nuisible encore que la faute qui précède, de se refuser à dire: "Je me suis trompé". Dieu excepté, tout le monde se trompe. Quel est celui ou celle qui peut dire: "Je ne me trompe jamais"? Et l’humilité encore plus difficile: celle qui sait tenir cachées les merveilles de Dieu en nous, quand il n’est pas nécessaire de les faire connaître pour Lui en donner la louange, pour ne pas déprécier le prochain qui n’a pas reçu ces dons particuliers de Dieu. S’il le veut, oh! s’il le veut, Dieu se révèle Lui-même en son serviteur! Elisabeth me "vit" telle que j’étais, mon époux me reconnut pour ce que j’étais, quand ce fut l’heure pour lui de le savoir. Laissez au Seigneur le soin de vous proclamer ses serviteurs. Il en est amoureusement pressé, car toute créature qu’Il élève à une mission particulière, est une gloire nouvelle qui s’ajoute à la sienne infinie, parce que c’est le témoignage de ce qu’est l’homme tel que Dieu le voulait: une perfection mineure qui reflète son Auteur. Restez dans l’ombre et dans le silence, ô privilégiés de la Grâce, pour pouvoir entendre les uniques paroles qui sont "vie", pour pouvoir mériter d’avoir au-dessus de vous et en vous le Soleil qui éternellement resplendit. Oh! Lumière plus que bienheureuse, qui es Dieu, qui es la joie de tes serviteurs, resplendis sur ces serviteurs qui t’appartiennent, qu’ils en exultent en leur humilité en te louant, Toi seul qui disperses les orgueilleux, mais qui élèves les humbles qui t’aiment, jusqu’aux splendeurs de ton Royaume.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
Marie, mère de Jésus, ayant épousé Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par l'opération du Saint-Esprit.
Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement.
Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit.
Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. "Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
- Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 26, p 168
- Ancienne traduction : Tome 1, Ch 42, p 155
- CD 1, piste 63
- USB Tome 1, piste 63
Marie dit: “Que personne n’interprète d’une manière inexacte ma pâleur. Elle ne provenait pas d’une crainte humaine. Humainement j’aurais dû m’attendre à la lapidation. Mais ce n’était pas le motif de ma crainte. Je souffrais de la douleur de Joseph. Même la pensée qu’il m’aurait accusée ne me troublait pas en elle-même. Seulement il me déplaisait qu’en s’arrêtant à la pensée de m’accuser il manquât à la charité. Quand je le vis, mon sang ne fit qu’un bond à cause de cela. C’était le moment où un juste aurait pu offenser la Justice en manquant à la charité. Et qu’un juste y manquât, lui qui n’y manquait jamais, cela m’aurait causé la plus extrême douleur. Si je n’avais pas porté l’humilité à son extrême limite comme je l’ai dit à Joseph, je n’aurais pas mérité de porter en moi Celui qui, pour effacer l’orgueil de la race humaine s’anéantissait, Lui, qui était Dieu, jusqu’à devenir un homme. Je t’ai fait voir cette scène qu’aucun évangile ne rapporte parce que je voulais attirer l’attention des hommes trop étrangère aux conditions essentielles pour plaire à Dieu et recevoir dans le cœur sa continuelle venue. Foi. Joseph a cru aveuglément à la parole du messager céleste. Il ne demandait qu’à croire parce qu’il était sincèrement convaincu que Dieu est bon et qu’à lui, qui avait espéré dans le Seigneur, le Seigneur n’aurait pas réservé la douleur d’être trahi, trompé, bafoué par son prochain. Il ne demandait qu’à croire en moi, parce que, honnête comme il l’était, il ne pouvait penser qu’avec douleur que les autres ne le fussent pas. Il vivait la Loi, et la Loi dit: "Aime ton prochain comme toi-même". Nous nous aimons tellement que nous nous croyons parfaits même quand nous ne le sommes pas. Pourquoi alors cesser d’aimer le prochain à la pensée qu’il est imparfait? Charité absolue. La charité qui sait pardonner, qui veut pardonner. Pardonner d’avance, en excusant dans son cœur les défauts du prochain. Pardonner tout de suite en accordant toutes les circonstances atténuantes au coupable. Humilité absolue comme la charité. Savoir reconnaître qu’on a manqué, même par une simple pensée, et ne pas avoir l’orgueil, plus nuisible encore que la faute qui précède, de se refuser à dire: "Je me suis trompé". Dieu excepté, tout le monde se trompe. Quel est celui ou celle qui peut dire: "Je ne me trompe jamais"? Et l’humilité encore plus difficile: celle qui sait tenir cachées les merveilles de Dieu en nous, quand il n’est pas nécessaire de les faire connaître pour Lui en donner la louange, pour ne pas déprécier le prochain qui n’a pas reçu ces dons particuliers de Dieu. S’il le veut, oh! s’il le veut, Dieu se révèle Lui-même en son serviteur! Elisabeth me "vit" telle que j’étais, mon époux me reconnut pour ce que j’étais, quand ce fut l’heure pour lui de le savoir. Laissez au Seigneur le soin de vous proclamer ses serviteurs. Il en est amoureusement pressé, car toute créature qu’Il élève à une mission particulière, est une gloire nouvelle qui s’ajoute à la sienne infinie, parce que c’est le témoignage de ce qu’est l’homme tel que Dieu le voulait: une perfection mineure qui reflète son Auteur. Restez dans l’ombre et dans le silence, ô privilégiés de la Grâce, pour pouvoir entendre les uniques paroles qui sont "vie", pour pouvoir mériter d’avoir au-dessus de vous et en vous le Soleil qui éternellement resplendit. Oh! Lumière plus que bienheureuse, qui es Dieu, qui es la joie de tes serviteurs, resplendis sur ces serviteurs qui t’appartiennent, qu’ils en exultent en leur humilité en te louant, Toi seul qui disperses les orgueilleux, mais qui élèves les humbles qui t’aiment, jusqu’aux splendeurs de ton Royaume.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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