"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe St Pie V
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 27 juin 2021, Cinquième dimanche après la Pentecôte

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,20-24.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si votre justice ne surpasse point celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; mais qui tuera sera justiciable du tribunal.
Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère à la légère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.
Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande.
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin. 
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 3, Ch 171, p 102
  • Ancienne traduction :  Tome 3, Ch 31, p 163
  • CD 3 (1er cd), piste 54
  • USB Tome 3, piste 54
Le lieu et l'heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d'affluence. Dans un coin, près d'un sentier, comme s'il voulait entendre sans provoquer l'hostilité de la foule, il y a un romain. Je le reconnais parce qu'il a un vêtement court et un manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
“Avec ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu pour abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l'Homme et que je comprends les faiblesses de l'homme, j'ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l'abîme noir mais vers l'Abîme lumineux. Car si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l'élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleine, assurée, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Et qui l'a donnée au milieu des foudres du Sinaï? Le Très-Haut.
Qui est le Très-Haut? Le Dieu Un et Trin.
D'où l'a-t-Il tirée? De sa Pensée.
Comment l'a-t-Il donnée? Par sa Parole.
Pourquoi l'a-t-Il donnée? À cause de son Amour.
Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l'Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l'Amour.
Pourrais-je me démentir Moi-même? Non, je ne le pourrais pas.
Mais je puis, parce que je puis tout, compléter la Loi, la faire divinement complète, non pas telle que l'on faite les hommes qui au cours des siècles l'ont faite, non pas complète mais seulement indéchiffrable, inexécutable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à enterrer et rendre stérile la Loi très sainte donnée paf Dieu. Est-ce qu'une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations? Non. La plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, étouffée sous l'avalanche de trop de superstructures. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, voici que j'en fais non plus une loi mais une reine.
Ce sont les reines qui promulguent les lois. Les lois sont l'œuvre des reines, mais elles ne sont pas plus que des reines. Moi, au contraire, je fais de. la Loi la reine: je la complète, je la couronne en mettant à son sommet le diadème des conseils évangéliques. D'abord, il y avait l'ordre. Maintenant, il y a plus que l'ordre. D'abord il y avait l'indispensable. Maintenant, il y a plus que l'indispensable. Maintenant, c'est la perfection. Celui qui dispose de la Loi comme je vous la donne, à l'instant est roi, car il a rejoint le "parfait", parce qu'il n'a pas été seulement obéissant, mais héroïque, c'est-à-dire saint. Car la sainteté est l'ensemble des vertus portées au sommet le plus haut que puisse atteindre la créature, des vertus aimées héroïquement et servies avec le détachement complet de tout ce qui est appétit ou réflexion humaine pour quelque chose que ce soit. Je pourrais dire que le saint est celui auquel l'amour et le désir s'opposent à toute vue qui n'est pas Dieu. N'étant pas distrait par des vues inférieures, il a les yeux du cœur fixés sur la Splendeur tout sainte qui est Dieu et dans laquelle il voit, car tout est en Dieu, les frères qui s'agitent et tendent leurs mains suppliantes, et sans détacher ses yeux de Dieu, le saint s'épanche sur ses frères suppliants. Contre la chair, contre les richesses, contre le confort, il dresse son idéal: servir. Le saint, un être pauvre? Un être amoindri? Non. Il est arrivé à posséder la vraie sagesse et la vraie richesse. Il possède donc tout. Et il ne sent pas la fatigue, car s'il est vrai qu'il ne cesse de produire, il est vrai aussi qu'il ne cesse de se nourrir. Car s'il est vrai qu'il comprend la douleur du monde, il est vrai aussi qu'il se nourrit de la joie du Ciel. De Dieu lui vient sa nourriture, en Dieu il a sa joie. C'est la créature qui a compris le sens de la vie. Comme vous voyez, je ne change ni ne mutile la Loi, comme je ne la corromps pas en lui superposant des théories humaines toujours en fermentation. Mais je la complète. Elle est ce qu'elle est, et telle elle restera jusqu'au dernier jour, sans qu'on en change un seul mot ou qu'on en supprime un commandement. Mais elle est couronnée de perfection. Pour avoir le salut, il suffit de l'accepter comme elle a été donnée. Pour s'unir immédiatement à Dieu, il faut la vivre comme je conseille de le faire. Mais puisque les héros sont l'exception, je vais parler pour les âmes ordinaires, pour la masse des âmes, pour qu'on ne dise pas que pour vouloir la perfection je laisse inconnu ce qui est nécessaire. Cependant, de ce que je vous dis, retenez bien ceci: celui qui se permet de violer un des plus petits de ces commandements sera considéré comme un des plus petits dans le Royaume des Cieux. Et celui qui en amènera d'autres à les violer sera considéré comme très petit pour lui et pour celui qu'il a amené à les violer. Celui, au contraire, qui par sa vie et ses œuvres plus encore que par ses paroles, aura persuadé les autres d'obéir, celui-là sera grand dans le Royaume des Cieux et sa grandeur s'accroîtra pour chacun de ceux qu'il aura porté à obéir et à se sanctifier de cette façon. Je sais que ce que je vais dire sera désagréable pour un grand nombre. Mais je ne puis mentir même si la vérité que je vais dire me crée des ennemis.
En vérité je vous dis que, si votre justice ne se recrée pas en se détachant complètement de cette pauvre chose qu'on a injustement dénommée justice, celle des scribes et des pharisiens, que si vous n'êtes pas beaucoup plus, et vraiment, justes que les pharisiens et les scribes qui croient l'être en accumulant les formules mais sans changer profondément leurs esprits, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux.
Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l'erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux et ce sont des loups rapaces. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté et ils se moquent de Dieu. Ils disent aimer la vérité et se nourrissent de mensonges. Étudiez-les avant de les suivre.
L'homme a la langue pour parler, les yeux pour voir et les mains pour faire des gestes. Mais il y a une autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu'il est réellement: ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l'homme est voleur et adultère? Et que sont deux yeux qui voulant faire les inspirés chavirent de tous côtés, si ensuite, finie l'heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l'ennemi dans un désir de luxure ou d'homicide? Et que voulez-vous que soit la langue qui sait siffler la chanson mensongère de la louange et séduire par ses paroles mielleuses alors qu'ensuite par derrière elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables? Qu'est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites et s'en va tuer aussitôt la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi? Elle est répugnante! Répugnants sont les yeux et les mains qui mentent. Mais les actes de l'homme, les vrais actes, c'est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers le prochain et les serviteurs, voilà ce qui témoigne: "Celui-ci est un serviteur du Seigneur". Car les actions saintes sont le fruit d'une religion vraie.
Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits et un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits. Ces broussailles piquantes pourront-elles donner des raisins savoureux? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs épineuses tout en étant des fleurs. L'homme qui n'est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux semble une touffe de fils d'argent très fins que la rosée a orné de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n'est qu'une masse de piquants qui vous font souffrir, nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent de leurs pâturages et les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que les graines n'échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance. Moi, je ne vous dis pas: "Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites". Au contraire je vous dis: "Laissez-en la charge à Dieu". Mais je vous dis: "Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs".
Comment Dieu doit être aimé, je l'ai dit hier. J'insiste sur la façon dont on doit aimer le prochain.
Autrefois on disait: "Tu aimeras ton ami et tu détesteras ton ennemi". Non. Non pas ainsi. C'était bon pour les temps où l'homme n'avait pas le réconfort du sourire de Dieu. Mais maintenant viennent des temps nouveaux, des temps où Dieu aime tant l'homme qu'Il lui envoie son Verbe pour le racheter. Maintenant le Verbe parle. Et c'est déjà la Grâce qui se répand. Puis le Verbe consommera le sacrifice de paix et de rédemption et la Grâce non seulement sera répandue mais sera donnée à tout esprit qui croit au Christ. C'est pour cela qu'il faut élever l'amour du prochain à la perfection qui ne distingue pas l'ami de l'ennemi.
On vous calomnie? Aimez et pardonnez. On vous frappe? Aimez et présentez l'autre joue à qui vous gifle, en pensant qu'il vaut mieux que la colère s'attaque à vous qui savez la supporter plutôt qu'à un autre qui se vengerait de l'affront. On vous a volés? Ne pensez pas: "Mon prochain est un être cupide", mais pensez charitablement: "Mon pauvre frère est dans le besoin" et donnez-lui aussi la tunique s'il vous a déjà enlevé le manteau. Vous le mettrez dans l'impossibilité de faire un double vol car il n'aura plus besoin de voler la tunique d'un autre. Vous dites: "Ce pourrait être vice et non besoin". Eh bien, donnez-le quand même. Dieu vous en récompensera et l'injuste expiera. Mais, souvent, et cela rappelle ce que j'ai dit hier de la douceur, de se voir ainsi traité, le pécheur renoncera sincèrement à son vice et se rachètera en réparant le vol par la restitution.
Soyez généreux envers ceux qui, plus honnêtes, vous demandent, au lieu de vous voler, ce dont ils ont besoin. Si les riches étaient réellement pauvres en esprit comme je vous l'ai enseigné hier, il n'y aurait plus ces pénibles inégalités sociales causes de tant de malheurs humains et surhumains. Pensez toujours: "Mais, si moi j'avais été dans le besoin, quel effet m'aurait produit le refus d'une aide?" et d'après la réponse, agissez. Faites aux autres ce que vous voudriez qu'on vous fasse et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'il vous soit fait.
L'ancienne parole: "Oeil pour œil, dent pour dent" n'est pas dans les dix commandements mais on l'a ajoutée parce que l'homme privé de la Grâce est tellement féroce qu'il ne peut comprendre que la vengeance. Elle est annulée, bien sûr qu'elle est annulée, par la nouvelle parole: "Aime celui qui te hait, prie pour celui qui te persécute, justifie celui qui te calomnie, bénis celui qui te maudit, fais du bien à celui qui te fait du tort, sois pacifique avec le querelleur, condescendant avec celui qui t'importune, volontiers secourable pour celui qui te sollicite. Ne sois pas usurier, ne critique pas, ne juge pas". Vous ne connaissez pas les raisons des actions des hommes. En toutes sortes d'aides, soyez généreux, soyez miséricordieux. Plus vous donnerez et plus l'on vous donnera, et Dieu versera dans le sein de l'homme généreux une mesure pleine et bien tassée. Dieu vous donnera non seulement pour ce que vous avez donné, mais davantage et davantage encore. Cherchez à aimer et à vous faire aimer. Les procès coûtent plus qu'un arrangement à l'amiable et la bonne grâce est comme du miel dont la saveur reste longtemps sur la langue.
Aimez, aimez! Aimez amis et ennemis pour être semblables à votre Père qui fait pleuvoir sur les bons et les méchants et fait luire son soleil sur les justes et les injustes, se réservant de donner un soleil et des rosées éternels, et le feu et la grêle infernaux quand on aura trié les bons comme des épis choisis, dans les gerbes de la récolte. Il ne suffit pas d'aimer ceux qui vous aiment et de qui vous espérez un retour. Il n'y a pas de mérite à cela: c'est une joie et même les hommes naturellement honnêtes savent le faire. Même les publicains le font et aussi les gentils. Mais vous, aimez à la ressemblance de Dieu et aimez par respect pour Dieu qui est le Créateur même de ceux qui sont pour vous des ennemis ou des gens peu aimables. Je veux en vous la perfection de l'amour, et pour cela je vous dis; "Soyez parfaits comme est parfait votre Père qui est dans les Cieux".
Si grand est le commandement d'amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d'amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était dit: "Ne tuez pas" car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dit: "Ne vous fâchez pas" parce que vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l'aura traité de fou et aura ainsi fait du tort sera condamné par Dieu. Il est inutile de faire des offrandes à l'autel si auparavant, du fond du cœur, on n'a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l'amour de Dieu et si on n'a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d'avoir mal agi envers ton frère ou d'avoir en toi de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l'autel, immole d'abord ton amour propre en te réconciliant avec ton frère et viens ensuite à l'autel et saint sera alors, seulement alors, ton sacrifice. Le bon accord est toujours la meilleure des affaires. Précaire est le jugement de l'homme et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire tout ce qu'il possède ou languir en prison.
En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous: "Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas?" Car Dieu n'est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous
s'Il l'était! Personne ne se sauverait. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Et alors, ici-bas et ensuite, vous aurez de la part de Dieu la récompense.
Ici, devant Moi, il y a un homme qui me hait et qui n'ose me dire: "Guéris-moi" parce qu'il sait que je connais ses pensées. Mais Moi, je dis: "Qu'il te soit fait comme tu le désires. Et comme les écailles tombent de tes yeux, qu'ainsi te tombent du cœur la rancœur et les ténèbres".
Partez tous avec ma paix. Demain je vous parlerai encore.”
Les gens s'éloignent lentement attendant peut-être l'annonce d'un miracle qui ne se produit pas.
Même les apôtres et les disciples les plus anciens, restés sur la montagne, demandent: “Mais qui était-ce? Il n'est peut-être pas guéri?” et ils insistent auprès du Maître resté debout, les bras croisés, et qui regarde les gens descendre.
Mais Jésus, tout d'abord ne répond pas, puis il dit: “Les yeux sont guéris. L'âme non. Elle ne peut pas car elle est chargée de haine.”
“Mais, qui est-ce? Ce romain, peut-être?”
“Non. Un pauvre homme.”
“Mais pourquoi l'as-tu guéri, alors?” demande Pierre.
“Devrais-je foudroyer tous ceux qui lui ressemblent?”
“Seigneur... je sais que tu ne veux pas que je dise: "oui", par conséquent je ne le dis pas... mais je le pense... et cela revient au même ... ”
“C'est la même chose, Simon de Jonas, mais tu sais qu'alors... Oh! que de cœurs couverts des écailles de la haine autour de Moi! Viens. Allons justement sur la cime regarder de là-haut notre belle mer de Galilée. Moi et toi, seuls.” 
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

Dimanche 20 juin 2021, Quatrième dimanche après la Pentecôte

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,1-11. 
En ce temps-là, les foules se pressaient auprès de Jésus pour entendre la parole de Dieu ; il se trouvait sur le bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui stationnaient sur le bord ; les pêcheurs étaient descendus et lavaient les filets.
Il monta dans une des barques, qui était à Simon, et le pria de s'éloigner un peu de terre ; et s'étant assis, de la barque il enseignait les foules.
Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : " Mène au large, et jetez vos filets pour la pêche. "
Simon répondit : " Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre ; mais, sur votre parole, je jetterai les filets. "
Et l'ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et leurs filets se rompaient.
Et ils firent signe aux compagnons, qui étaient dans l'autre barque, de venir à leur aide. Ils vinrent, et on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.
Ce que voyant, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant : " Éloignez-vous de moi, parce que je suis un pécheur, Seigneur ! "
Car la stupeur l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu'ils avaient faite ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient associés à Simon. Et Jésus dit à Simon : " Ne crains point ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. "
Ils ramenèrent les barques à terre et, laissant tout, ils le suivirent.
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin. 
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 65, p 436
  • Ancienne traduction :  Tome 2, Ch 28, p 138
  • CD 2, (1er cd) piste 48
  • USB Tome 2, piste 48
La vision reprend sur ces paroles de Jésus: “Quand, au printemps tout est en fleurs, l’homme des champs dit, content: "Il y aura beaucoup de fruits". Cet espoir met son cœur dans la jubilation. Mais, du printemps à l’automne, du mois des fleurs à celui des fruits, que de jours, que de vent, que de pluie et de soleil et de bourrasques doivent passer. Et puis, la guerre, ou la cruauté des puissants, les maladies des plantes, et puis les maladies de l’homme des champs. Alors les plantes ne sont plus déchaussées ou buttées, arrosées, tuteurées, sarclées. Les arbres qui promettaient beaucoup de fruits se rabougrissent et meurent tout à fait ou perdent leur récolte! Vous me suivez. Vous m’aimez. Vous, comme les plantes au printemps, vous vous parez de bonnes intentions, d’affectueux sentiments. Vraiment Israël dans cette aube de mon apostolat ressemble à nos douces campagnes au lumineux mois de Nisan. Mais, écoutez. Comme brûlés par la sécheresse, vous verrez venir Satan qui vous desséchera de son souffle envieux. Puis le monde dont le vent glacial gèlera vos fleurs. Viendront les bourrasques des passions, et le dégoût comme une pluie persistante. Tous mes ennemis et les vôtres viendront faire périr tous les fruits des désirs qui avaient fleuri en Dieu. Je vous en avertis, parce que je sais. Mais tout sera-t-il alors perdu, quand Moi, comme l’agriculteur malade, plus que malade: mort, je ne pourrai plus vous donner paroles et miracles? Non. Je sème et cultive, tant que c’est mon temps, puis sur vous, ce sera la croissance et la maturation, si vous faites bonne garde. Regardez ce figuier de la maison de Simon de Jonas, celui qui l’a planté n’a pas trouvé la place juste et favorable. Planté près d’un mur humide au nord, il serait mort, si, de lui-même, il n’avait pas voulu se protéger pour vivre. Et il a cherché le soleil et la lumière. Le voilà tout courbé, mais solide et fier qui, dès l’aurore boit le soleil et s’en fabrique un suc pour ses cent et cent et cent fruits si doux. Il s’est défendu tout seul. Il a dit: "Le Créateur m’a voulu pour donner à l’homme, joie et nourriture. Je veux qu’à son vouloir s’associe le mien!" Un figuier! Une plante muette! Sans âme! Et vous, fils de Dieu, fils de l’homme serez-vous inférieurs à cet arbre? Faites bonne garde pour donner des fruits de vie éternelle. Je vous cultive, et pour finir je vous donnerai un suc tel, qu’un plus puissant ne peut exister. Ne faites pas en sorte, non, que Satan ricane sur les ruines de mon travail, de mon sacrifice et de votre âme. Cherchez la lumière. Cherchez le soleil. Cherchez la force. Cherchez la vie. Je suis la Vie, la Force, le Soleil, la Lumière de celui qui aime. Je suis ici pour vous conduire là d’où Je suis venu. Je parle ici pour vous appeler tous et vous montrer la Loi des dix commandements qui donnent la vie éternelle. Je vous donne cette consigne d’amour: "Aimez Dieu et le prochain". C’est la condition première pour accomplir tout autre bien. Le plus saint des 10 commandements. Aimez. Ceux qui aimeront en Dieu, qui aimeront Dieu et dont Dieu sera le Seigneur, auront sur terre et au Ciel la paix qui sera pour eux une tente et une couronne.” Les gens s’éloignent, à regret, après la bénédiction de Jésus. Il n’y a pas de malades, ni de pauvres. Jésus dit à Simon: “Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.” “Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est au fond et qui sait où.” “Fais ce que je te dis, Pierre. Écoute toujours Celui qui t’aime.” “Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole” et il appelle à haute voix les commis et aussi Jacques et Jean. “Nous allons à la pêche. Le Maître le veut.” Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus: “Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. À cette heure les poissons, qui sait où ils sont à se reposer!…” Jésus assis à la proue sourit et se tait. Ils font un arc de cercle sur le lac, et puis, jettent le filet. Quelques minutes d’attente et puis la barque est secouée étrangement, attendu que sous le soleil déjà haut sur l’horizon le lac est lisse comme du verre fondu. “Mais ce sont les poissons, Maître!” dit Pierre, les yeux écarquillés. Jésus sourit et se tait. “Hissez! hissez!” ordonne Pierre aux commis. Mais la barque penche du côté du filet. “Ohé! Jacques! Jean! Vite! Venez! Avec les rames! Vite!” Ils accourent et les efforts des mariniers réussissent à hisser le filet sans abîmer la proie. Les barques accostent. Elles sont exactement l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une proie stupéfiante et il y a encore tant de poissons qui frétillent dans le filet: argent et bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Alors il n’y a plus qu’une solution: renverser dans le fond de la barque ce qui reste dans le filet. On le fait et alors c’est tout un frémissement de vies qui agonisent. Les pécheurs ont les pieds dans cette surabondance, jusqu’au-dessus de la cheville et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive. “A terre! Virez! Faites force de voiles! Attention au fond! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids!” Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé. “Maître Seigneur! Éloigne-toi de moi! Je suis un homme pécheur. Je ne suis pas digne d’être auprès de Toi!” Il est à genoux sur la grève humide. Jésus le regarde et sourit. “Lève-toi! Suis-moi! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes et avec toi, tes compagnons que voici. Ne craignez plus rien, je vous appelle. Venez!” “Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Allons, tous pour Toi, Jésus! Que l’Éternel soit béni pour ce choix.” Et la vision prend fin. 
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

Dimanche 13 juin 2021, Troisième dimanche après la Pentecôte

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10.
En ce temps-là, les publicains et les pêcheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant : " Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. "
Et il dit à leur adresse cette parabole :
" Qui d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ?
Et quand il l'a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et,
de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Ou bien, quelle est la femme ayant dix drachmes qui, si elle perd une drachme, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
et quand elle l'a retrouvée, elle convoque les amies et les voisines et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 4, Ch 233, p 42
  • Ancienne traduction :  Tome 4, Ch 94, p 44
  • CD 4, (1er cd) piste 17
  • USB Tome 4, piste 17
Jésus parle à la foule. Monté sur le bord planté d'arbres d'un torrent, il parle à une foule nombreuse répandue dans un champ dont le blé est coupé et qui présente l'aspect désolant des chaumes brûlés par le soleil.
C'est le soir. Le crépuscule descend, mais déjà la lune monte. Une belle et claire soirée d'un début d'été. Des troupeaux rentrent au bercail et le tintement des sonnailles se mêle au chant perçant des grillons ou des cigales, un grand: gri, gri, gri…
Jésus prend la comparaison des troupeaux qui passent. Il dit: “Votre Père est comme un berger attentif. Que fait le bon pasteur? Il cherche de bons pâturages pour ses brebis, où il n'y pas de ciguë ni de plantes dangereuses, mais des trèfles agréables, des herbes aromatiques et des chicorées amères mais bonnes pour la santé. Il cherche une place où se trouve en même temps que la nourriture, de la fraîcheur, un ruisseau aux eaux limpides, des arbres qui donnent de l'ombre, où il n'y a pas d'aspics au milieu de la verdure. Il ne se soucie pas de trouver des pâturages plus gras parce qu'il sait qu'ils cachent facilement des serpents aux aguets et des herbes nuisibles, mais il donne la préférence aux pâturages de montagne où la rosée rend l'herbe pure et fraîche, mais que le soleil débarrasse des reptiles, là où l'on trouve un bon air que remue le vent et qui n'est pas lourd et malsain comme celui de la plaine. Le bon pasteur observe une par une ses brebis. Il les soigne si elles sont malades, les panse si elles sont blessées. A celle qui se rendrait malade par gloutonnerie, il élève la voix, à celle qui prendrait du mal à rester dans un endroit trop humide ou trop au soleil, il dit d'aller dans un autre endroit. Si une est dégoûtée, il lui cherche des herbes acidulées et aromatiques capables de réveiller son appétit et les lui présente de sa main en lui parlant comme à une personne amie.
C'est ainsi que se comporte le bon Père qui est aux Cieux avec ses fils qui errent sur la terre. Son amour est la verge qui les rassemble, sa voix leur sert de guide, ses pâturages c'est sa Loi, son bercail le Ciel.
Mais voilà qu'une brebis le quitte. Combien il l'aimait! Elle était jeune, pure, candide comme une nuée légère dans un ciel d'avril. Le berger la regardait avec tant d'amour en pensant à tout le bien qu'il pouvait lui faire et à tout l'amour qu'il pourrait en recevoir. Et elle l'abandonne.
Le long du chemin qui borde le pâturage, un tentateur est passé. Il ne porte pas une casaque austère, mais un habit aux mille couleurs. Il ne porte pas la ceinture de peau avec la hache et le couteau suspendus, mais une ceinture d'or d'où pendent des sonnettes au son argentin, mélodieux comme la voix du rossignol, et des ampoules d'essences enivrantes… Il n'a pas le bourdon avec lequel le bon pasteur rassemble et défend les brebis, et si le bourdon ne suffit pas, il est prêt à les défendre avec sa hache ou son couteau et même au péril de sa vie. Mais ce tentateur qui passe a dans les mains un encensoir tout brillant de pierres précieuses d'où s'élève une fumée qui est à la fois puanteur et parfum, qui étourdit comme éblouissent les facettes des bijoux, oh! combien faux! Il va en chantant et laisse tomber des poignées d'un sel qui brille sur le chemin obscur…
Nonante-neuf brebis le regardent sans bouger.
La centième, la plus jeune et la plus chère, fait un bond et disparaît derrière le tentateur. Le berger l'appelle, mais elle ne revient pas. Elle va, plus rapide que le vent, rejoindre celui qui est passé et, pour soutenir ses forces dans sa course, elle goûte ce sel qui pénètre au dedans et la brûle d'un délire étrange qui la pousse à chercher les eaux noires et vertes dans l'obscurité des forêts. Et, dans les forêts, à la suite du tentateur, elle s'enfonce, elle pénètre, monte et descend et elle tombe… une, deux, trois fois. Et une, deux, trois fois, elle sent autour de son cou l'embrassement visqueux des reptiles, et assoiffée, elle boit des eaux souillées, et affamée, elle mord des herbes qui brillent d'une bave dégoûtante.
Que fait pendant ce temps le bon pasteur? Il enferme en lieu sûr les nonante-neuf brebis fidèles et puis se met en route et ne s'arrête pas jusqu'à ce qu'il trouve des traces de la brebis perdue. Puisqu'elle ne revient pas à lui, qui confie au vent ses appels, il va vers elle. Il la voit de loin, enivrée et enlacée par les reptiles, tellement ivre qu'elle ne sent pas nostalgie du visage qui l'aime, et elle se moque de lui. Et il la revoit, coupable d'être entrée comme une voleuse dans la demeure d'autrui, tellement coupable qu'elle n'ose plus le regarder… Et pourtant le pasteur ne se lasse pas… et il va. Il la cherche, la cherche, la suit, la harcèle. Il pleure sur les traces de l'égarée: lambeaux de toison: lambeaux d'âme; traces de sang: délits de toutes sortes; ordures: témoignages de sa luxure. Il va et la rejoint.
Ah! je t'ai trouvée, mon aimée! Je t'ai rejointe! Que de chemin j'ai fait pour toi! Pour te ramener au bercail. Ne courbe pas ton front souillé. Ton péché est enseveli dans mon cœur. Personne, excepté moi qui t'aime, ne le connaîtra. Je te défendrai contre les critiques d'autrui, je te couvrirai de ma personne pour te servir de bouclier contre les pierres des accusateurs. Viens. Tu es blessée? Oh! montre-moi tes blessures. Je les connais, mais je veux que tu me les montre, avec la confiance que tu avais quand tu étais pure et quand tu me regardais moi, ton pasteur et ton dieu, d'un œil innocent. Les voilà. Elles ont toutes un nom. Oh! comme elles sont profondes! Qui te les a faites si profondes ces blessures au fond du cœur? Le Tentateur, je le sais. C'est lui qui n'a ni bourdon ni hache mais qui blesse plus profondément avec sa morsure empoisonnée et, après lui, ce sont les faux bijoux de son encensoir, qui t'ont séduite par leur éclat… et qui étaient un soufre infernal qui se produisait à la lumière pour te brûler le cœur. Regarde combien de blessures, combien de toison déchirée, combien de sang, combien de ronces!
Oh! pauvre petite âme illusionnée! Mais dis-moi: si je te pardonne, tu m'aimeras encore? Mais dis-moi: si je te tends les bras, tu t'y jetteras? Mais dis-moi: as-tu soif d'un amour bon? Et alors: viens et reviens à la vie. Reviens dans les pâturages saints. Tu pleures. Tes larmes mêlées aux miennes lavent les traces de ton péché, et Moi, pour te nourrir, puisque tu es épuisée par le mal qui t'a brûlée, je m'ouvre la poitrine, je m'ouvre les veines et je te dis: "Nourris-toi, mais vis!"
Viens que je te prenne dans mes bras. Nous irons plus rapidement aux pâturages saints et sûrs. Tu oublieras tout de cette heure de désespoir et tes nonante-neuf sœurs, les bonnes, jubileront pour ton retour. Je te le dis, ma brebis perdue, que j'ai cherchée en venant de si loin, que j'ai retrouvée, que j'ai sauvée, qu'on fait une plus grande fête parmi les bons pour une brebis perdue qui revient que pour les nonante-neuf justes qui ne se sont pas éloignées du bercail.”
Jésus ne s'est jamais retourné pour regarder vers le chemin qui se trouve derrière Lui et par lequel est arrivée, dans la pénombre du soir, Marie de Magdala, encore très élégante, mais habillée, du moins, et couverte d'un voile foncé qui cache ses traits et ses formes. Mais, quand Jésus arrive à ces paroles: “Je t'ai trouvée, mon aimée”, Marie passe la main sous son voile et pleure doucement et sans arrêt. Les gens ne la voient pas car elle est au-delà du talus qui borde le chemin. Il n'y a pour la voir que la lune désormais haute, et l'esprit de Jésus…

qui me dit: “Le commentaire est dans la vision, mais je t'en parlerai encore. Maintenant repose-toi, car c'est l'heure. Je te bénis, Maria fidèle.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/