Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,1-9.
En ce temps-là, comme il y avait une grande foule qui n'avait pas de quoi manger, Jésus appela ses disciples et leur dit :
" J'ai compassion de cette foule, car voilà trois jours déjà qu'ils restent près de moi, et ils n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin ; or plusieurs d'entre eux sont venus de loin. "
Ses disciples lui répondirent : " Comment pourrait-on ici, dans un désert, rassasier de pain ces gens ? "
Et il leur demanda : " Combien de pains avez-vous ?" Ils dirent : " Sept. "
Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples pour les servir ; et ils les servirent à la foule.
Ils avaient en outre quelques petits poissons ; après avoir prononcé la bénédiction sur eux, il dit de les servir aussi.
Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles des morceaux qui restaient.
Or ils étaient environ quatre mille. Et il les renvoya.
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
En ce temps-là, comme il y avait une grande foule qui n'avait pas de quoi manger, Jésus appela ses disciples et leur dit :
" J'ai compassion de cette foule, car voilà trois jours déjà qu'ils restent près de moi, et ils n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin ; or plusieurs d'entre eux sont venus de loin. "
Ses disciples lui répondirent : " Comment pourrait-on ici, dans un désert, rassasier de pain ces gens ? "
Et il leur demanda : " Combien de pains avez-vous ?" Ils dirent : " Sept. "
Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples pour les servir ; et ils les servirent à la foule.
Ils avaient en outre quelques petits poissons ; après avoir prononcé la bénédiction sur eux, il dit de les servir aussi.
Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles des morceaux qui restaient.
Or ils étaient environ quatre mille. Et il les renvoya.
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
- Traduction de 2017 : Tome 5, Ch 353, p 420
- Ancienne traduction : Tome 5, Ch 42, p 281
- CD 5b, piste 7
- USB Tome 5, piste 106
“Maria, dis: "Me voici" comme les étoiles dont parle la prophétie et, pleine de joie, viens m'écouter.
C'est la veille de la Pentecôte. La Sagesse n'est pas descendue une seule fois avec son feu. Elle descend toujours pour vous donner ses lumières. Il suffit que vous l'aimiez et la cherchiez comme un trésor très précieux. Le monde périt parce qu'il s'est moqué de la Sagesse et l'a repoussée en marchant hors de ses voies. L'homme a accumulé dans son esprit beaucoup de science, mais il est plus ignorant que dans son état primitif. Alors il cherchait le chemin du Seigneur et il tendait son âme pour en accueillir les paroles. Maintenant il cherche tout, sauf ce qu'il devrait chercher et il remplit son être de toutes les plus inutiles et dangereuses paroles, mais pas de celles qui seraient sa vie.
"Le Seigneur" dit Baruch "n'a pas choisi les géants pour leur communiquer les paroles de la Sagesse". Non. Le Seigneur ne choisit pas les géants. Il ne les choisit pas. Il ne les choisit pas, laïcs ou consacrés qui vous croyez beaucoup uniquement parce que vous êtes pleins d'orgueil, mais à mes yeux vous êtes moins que des cigales stridulantes. Le Seigneur ne regarde pas vos diplômes et vos charges, ni l'habit et le nom que vous portez. Tout cela n'est qu'oripeaux sur ce que Dieu regarde pour en mesurer la valeur: l'esprit. Et si votre esprit n'est pas enflammé de charité, généreux dans le sacrifice, humble, chaste, non, le Seigneur ne vous choisit pas pour ses préférés, pour les dépositaires des richesses de sa Sagesse.
Ce n'est pas vous qui pouvez me dire: "Je veux être celui qui sait". C'est Moi qui peux dire: "Je veux que celui-ci sache". Je puis avoir pour vous de la pitié, cela encore, parce que vous êtes des malheureux, atteints par les lèpres les plus laides. Mais, quant à vous choisir pour mes préférés, non, vous ne le méritez pas.
Sachez le mériter par une vie de rectitude en toute chose. Si vous conservez la foi pour vos obligations les plus lourdes, mais que vous manquiez pour les choses moins visibles mais plus profondes, vous n'êtes plus droits. Vous ne l'êtes pas. Et cette rancœur que vous avez n'est qu'un motif humain, qui s'affuble d'un vêtement trompeur de zèle. L'intention n'est pas droite et elle ne vaut rien.
Et toi, viens converser avec ton Maître. Viens pour que je t'arrache au tombeau de la douleur, et que je ne t'accable pas par une vision d'ailleurs déjà vue d'une terrifiante majesté. De la résurrection des morts conserve seulement le côté spirituel appliqué à la solennité actuelle. C'est l'Esprit de Dieu qui, infusé en vous, vous donne la Vie.
Aime-le, invoque-le, sois-lui fidèle. Tu auras la Vie et la Paix. La première au-delà de la terre, la seconde dès cette terre.”
Je vois un endroit qui n'est certainement pas une plaine. Ce n'est pas non plus la montagne. Il y a des montagnes à l'orient, mais elles sont un peu loin. Puis il y a une petite vallée et des hauteurs plus basses et plates; des plateaux herbeux. Il semble que ce soit les premières pentes d'un groupe de collines. Le terrain est plutôt aride et sans arbres. Il y a une herbe courte et rare, disséminée sur un terrain caillouteux. Çà et là quelques rares touffes de buissons épineux. Du côté de l'occident, l'horizon s'élargit vaste et lumineux. Je ne vois pas autre chose comme nature. Il fait encore jour mais je dirais que le soir commence, car l'occident est rouge à cause du crépuscule alors que les monts du côté de l'orient sont déjà violets dans la lumière qui devient crépusculaire. Un commencement de crépuscule qui rend plus sombres les failles profondes, et presque violettes les parties plus élevées.
Jésus est debout sur un gros rocher et il parle à une foule très nombreuse répandue sur le plateau. Les disciples l'entourent. Lui, encore plus haut sur son rustique piédestal, domine une foule de gens de tous âges et de toutes conditions qui l'entourent.
Il doit avoir accompli des miracles car je l'entends dire: “Ce n'est pas à Moi mais à Celui qui m'a envoyé que vous devez offrir louange et reconnaissance. Et la louange, ce n'est pas celle qui sort comme un souffle des lèvres distraites. Mais c'est celle qui monte du cœur et qui est le véritable sentiment de votre cœur. Celle-la est agréable à Dieu. Que ceux qui sont guéris aiment le Seigneur d'un amour de fidélité, et que l'aiment les parents de ceux qui sont guéris. Du don de la santé retrouvée ne faites pas un mauvais usage. Plus que des maladies du corps, ayez peur des maladies du cœur. Et n'ayez pas la volonté de pécher. Car tout péché est une maladie. Et il y en a qui sont tels qu'ils peuvent donner la mort. Maintenant donc vous tous, qui à cette heure vous vous réjouissez, ne détruisez pas par le péché la bénédiction de Dieu. Votre joie tarirait car les mauvaises actions enlèvent la paix, et là où il n'y a pas de paix, il n'y a pas de joie. Mais soyez saints, soyez parfaits comme votre Père le veut. Il le veut parce qu'Il vous aime, et à ceux qu'Il aime, Il veut donner un Royaume. Mais dans son Royaume saint n'entrent que ceux que la fidélité à la Loi rend parfaits. La paix de Dieu soit avec vous.”
Jésus se tait. Il croise les bras sur la poitrine et, les bras ainsi croisés, il observe la foule qui est autour de Lui. Puis il regarde tout autour. Il lève les yeux vers le ciel serein qui devient toujours plus sombre à mesure que la lumière décroît. Il réfléchit. Il descend de son rocher. Il parle aux disciples: “J'ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours. Ils n'ont plus de provisions avec eux. Nous sommes loin de tout village. Je crains que les plus faibles souffrent trop, si Moi je les renvoie sans les nourrir.”
“Et comment veux-tu faire, Maître? Tu le dis: nous sommes loin de tout village. Dans ce lieu désert, où trouver du pain? Et qui nous donnerait assez d'argent pour en acheter pour tout le monde?”
“N'avez-vous rien avec vous?”
“Nous avons quelques poissons et quelques morceaux de pain: les restes de notre nourriture. Mais cela ne suffit pour personne. Si tu les donnes à ceux qui sont les plus proches, cela va faire du grabuge. Tu nous en prives et tu ne fais du bien à personne.” C'est Pierre qui parle.
“Apportez-moi ce que vous avez.”
Ils apportent un petit panier avec à l'intérieur sept morceaux de pain. Ce ne sont même pas des pains entiers. Il semble que ce soit de gros morceaux coupés dans de grandes miches. Ensuite les poissons petits, c'est une poignée de pauvres bestioles roussies.
“Faites asseoir cette foule par groupes de cinquante et qu'ils restent tranquilles et silencieux, s'ils veulent manger.”
Les disciples, les uns montant sur des pierres, les autres circulant parmi les gens, se donnent du mal pour mettre l'ordre réclamé par Jésus. À force d'insister ils y réussissent. Quelque enfant pleurniche parce qu'il a faim et sommeil, quelque autre parce que, pour le faire obéir, la mère ou quelque autre parent lui a administré une gifle.
Jésus prend les pains, pas tous naturellement: deux à la fois, un dans chaque main, les offre et puis les pose et le bénit. Il prend les petits poissons. Il y en a si peu qu'ils tiennent tous dans le creux de ses longues mains. Il les offre eux aussi et puis les pose et les bénit aussi.
“Et maintenant prenez, faites le tour de la foule et donnez abondamment à chacun.”
Les disciples obéissent.
Jésus, debout, blanche silhouette qui domine tout ce peuple assis en larges groupes qui couvrent tout le plateau, observe et sourit.
Les disciples vont et vont, toujours plus loin. Ils donnent et donnent encore. Et le panier est toujours plein de nourriture. Les gens mangent, alors que le soir descend et il y a un grand silence et une grande paix.
C'est la veille de la Pentecôte. La Sagesse n'est pas descendue une seule fois avec son feu. Elle descend toujours pour vous donner ses lumières. Il suffit que vous l'aimiez et la cherchiez comme un trésor très précieux. Le monde périt parce qu'il s'est moqué de la Sagesse et l'a repoussée en marchant hors de ses voies. L'homme a accumulé dans son esprit beaucoup de science, mais il est plus ignorant que dans son état primitif. Alors il cherchait le chemin du Seigneur et il tendait son âme pour en accueillir les paroles. Maintenant il cherche tout, sauf ce qu'il devrait chercher et il remplit son être de toutes les plus inutiles et dangereuses paroles, mais pas de celles qui seraient sa vie.
"Le Seigneur" dit Baruch "n'a pas choisi les géants pour leur communiquer les paroles de la Sagesse". Non. Le Seigneur ne choisit pas les géants. Il ne les choisit pas. Il ne les choisit pas, laïcs ou consacrés qui vous croyez beaucoup uniquement parce que vous êtes pleins d'orgueil, mais à mes yeux vous êtes moins que des cigales stridulantes. Le Seigneur ne regarde pas vos diplômes et vos charges, ni l'habit et le nom que vous portez. Tout cela n'est qu'oripeaux sur ce que Dieu regarde pour en mesurer la valeur: l'esprit. Et si votre esprit n'est pas enflammé de charité, généreux dans le sacrifice, humble, chaste, non, le Seigneur ne vous choisit pas pour ses préférés, pour les dépositaires des richesses de sa Sagesse.
Ce n'est pas vous qui pouvez me dire: "Je veux être celui qui sait". C'est Moi qui peux dire: "Je veux que celui-ci sache". Je puis avoir pour vous de la pitié, cela encore, parce que vous êtes des malheureux, atteints par les lèpres les plus laides. Mais, quant à vous choisir pour mes préférés, non, vous ne le méritez pas.
Sachez le mériter par une vie de rectitude en toute chose. Si vous conservez la foi pour vos obligations les plus lourdes, mais que vous manquiez pour les choses moins visibles mais plus profondes, vous n'êtes plus droits. Vous ne l'êtes pas. Et cette rancœur que vous avez n'est qu'un motif humain, qui s'affuble d'un vêtement trompeur de zèle. L'intention n'est pas droite et elle ne vaut rien.
Et toi, viens converser avec ton Maître. Viens pour que je t'arrache au tombeau de la douleur, et que je ne t'accable pas par une vision d'ailleurs déjà vue d'une terrifiante majesté. De la résurrection des morts conserve seulement le côté spirituel appliqué à la solennité actuelle. C'est l'Esprit de Dieu qui, infusé en vous, vous donne la Vie.
Aime-le, invoque-le, sois-lui fidèle. Tu auras la Vie et la Paix. La première au-delà de la terre, la seconde dès cette terre.”
Je vois un endroit qui n'est certainement pas une plaine. Ce n'est pas non plus la montagne. Il y a des montagnes à l'orient, mais elles sont un peu loin. Puis il y a une petite vallée et des hauteurs plus basses et plates; des plateaux herbeux. Il semble que ce soit les premières pentes d'un groupe de collines. Le terrain est plutôt aride et sans arbres. Il y a une herbe courte et rare, disséminée sur un terrain caillouteux. Çà et là quelques rares touffes de buissons épineux. Du côté de l'occident, l'horizon s'élargit vaste et lumineux. Je ne vois pas autre chose comme nature. Il fait encore jour mais je dirais que le soir commence, car l'occident est rouge à cause du crépuscule alors que les monts du côté de l'orient sont déjà violets dans la lumière qui devient crépusculaire. Un commencement de crépuscule qui rend plus sombres les failles profondes, et presque violettes les parties plus élevées.
Jésus est debout sur un gros rocher et il parle à une foule très nombreuse répandue sur le plateau. Les disciples l'entourent. Lui, encore plus haut sur son rustique piédestal, domine une foule de gens de tous âges et de toutes conditions qui l'entourent.
Il doit avoir accompli des miracles car je l'entends dire: “Ce n'est pas à Moi mais à Celui qui m'a envoyé que vous devez offrir louange et reconnaissance. Et la louange, ce n'est pas celle qui sort comme un souffle des lèvres distraites. Mais c'est celle qui monte du cœur et qui est le véritable sentiment de votre cœur. Celle-la est agréable à Dieu. Que ceux qui sont guéris aiment le Seigneur d'un amour de fidélité, et que l'aiment les parents de ceux qui sont guéris. Du don de la santé retrouvée ne faites pas un mauvais usage. Plus que des maladies du corps, ayez peur des maladies du cœur. Et n'ayez pas la volonté de pécher. Car tout péché est une maladie. Et il y en a qui sont tels qu'ils peuvent donner la mort. Maintenant donc vous tous, qui à cette heure vous vous réjouissez, ne détruisez pas par le péché la bénédiction de Dieu. Votre joie tarirait car les mauvaises actions enlèvent la paix, et là où il n'y a pas de paix, il n'y a pas de joie. Mais soyez saints, soyez parfaits comme votre Père le veut. Il le veut parce qu'Il vous aime, et à ceux qu'Il aime, Il veut donner un Royaume. Mais dans son Royaume saint n'entrent que ceux que la fidélité à la Loi rend parfaits. La paix de Dieu soit avec vous.”
Jésus se tait. Il croise les bras sur la poitrine et, les bras ainsi croisés, il observe la foule qui est autour de Lui. Puis il regarde tout autour. Il lève les yeux vers le ciel serein qui devient toujours plus sombre à mesure que la lumière décroît. Il réfléchit. Il descend de son rocher. Il parle aux disciples: “J'ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours. Ils n'ont plus de provisions avec eux. Nous sommes loin de tout village. Je crains que les plus faibles souffrent trop, si Moi je les renvoie sans les nourrir.”
“Et comment veux-tu faire, Maître? Tu le dis: nous sommes loin de tout village. Dans ce lieu désert, où trouver du pain? Et qui nous donnerait assez d'argent pour en acheter pour tout le monde?”
“N'avez-vous rien avec vous?”
“Nous avons quelques poissons et quelques morceaux de pain: les restes de notre nourriture. Mais cela ne suffit pour personne. Si tu les donnes à ceux qui sont les plus proches, cela va faire du grabuge. Tu nous en prives et tu ne fais du bien à personne.” C'est Pierre qui parle.
“Apportez-moi ce que vous avez.”
Ils apportent un petit panier avec à l'intérieur sept morceaux de pain. Ce ne sont même pas des pains entiers. Il semble que ce soit de gros morceaux coupés dans de grandes miches. Ensuite les poissons petits, c'est une poignée de pauvres bestioles roussies.
“Faites asseoir cette foule par groupes de cinquante et qu'ils restent tranquilles et silencieux, s'ils veulent manger.”
Les disciples, les uns montant sur des pierres, les autres circulant parmi les gens, se donnent du mal pour mettre l'ordre réclamé par Jésus. À force d'insister ils y réussissent. Quelque enfant pleurniche parce qu'il a faim et sommeil, quelque autre parce que, pour le faire obéir, la mère ou quelque autre parent lui a administré une gifle.
Jésus prend les pains, pas tous naturellement: deux à la fois, un dans chaque main, les offre et puis les pose et le bénit. Il prend les petits poissons. Il y en a si peu qu'ils tiennent tous dans le creux de ses longues mains. Il les offre eux aussi et puis les pose et les bénit aussi.
“Et maintenant prenez, faites le tour de la foule et donnez abondamment à chacun.”
Les disciples obéissent.
Jésus, debout, blanche silhouette qui domine tout ce peuple assis en larges groupes qui couvrent tout le plateau, observe et sourit.
Les disciples vont et vont, toujours plus loin. Ils donnent et donnent encore. Et le panier est toujours plein de nourriture. Les gens mangent, alors que le soir descend et il y a un grand silence et une grande paix.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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