Évangile de Jésus-Christ selon saint saint Luc 7,11-16.
En ce temps-là, Jésus se rendait à une ville, appelée Naïm ; et ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une foule nombreuse.
Comme il approchait de la porte de la ville, voilà qu'on emportait un mort, fils unique de sa mère, laquelle était veuve, et une foule considérable de gens de la ville étaient avec elle.
Le Seigneur l'ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et il lui dit : " Ne pleurez pas. "
Et s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! "
Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler ; et il le rendit à sa mère.
Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous, " et : " Dieu a visité son peuple. "
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
En ce temps-là, Jésus se rendait à une ville, appelée Naïm ; et ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une foule nombreuse.
Comme il approchait de la porte de la ville, voilà qu'on emportait un mort, fils unique de sa mère, laquelle était veuve, et une foule considérable de gens de la ville étaient avec elle.
Le Seigneur l'ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et il lui dit : " Ne pleurez pas. "
Et s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! "
Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler ; et il le rendit à sa mère.
Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous, " et : " Dieu a visité son peuple. "
Extrait de la Traduction de l'évangile selon le missel catholique Romain Tridentin.
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
- Traduction de 2017 : Tome 3, Ch 189
- Ancienne traduction : Tome 3, Ch 50, p 290 (CD 3, piste 103)
On y arrive, en venant d'Endor, après avoir traversé un cours d'eau qui est certainement un affluent du Jourdain. Pourtant, de cet endroit, on ne voit plus le Jourdain, et pas davantage sa vallée, parce que des collines le cachent en faisant vers l'est un arc en forme de point d'interrogation.
Jésus s'y rend par une grand-route qui unit la région du lac à l'Hermon et à ses pays. Derrière Lui marchent de nombreux habitants d'Endor qui n'arrêtent pas de parler entre eux.
La distance qui sépare le groupe apostolique des murs est maintenant très courte: deux cent mètres, au maximum. La grand-route entre directement dans la ville par une porte qui est ouverte en grand, car c'est plein jour. On peut voir ce qui arrive immédiatement après les murs. C'est ainsi que Jésus, qui parlait avec ses apôtres et le nouveau converti, voit venir, dans un grand bruit de pleureuses et un semblable apparat oriental, un cortège funèbre.
“Nous allons voir, Maître?” disent plusieurs. Et déjà parmi les habitants d'Endor, plusieurs se sont précipités pour voir.
“Allons-y” dit Jésus par condescendance.
“Oh! ce doit être un enfant car tu vois combien de fleurs et de rubans il y a sur la litière?” dit Judas de Kérioth à Jean.
“Ou bien c'est une vierge” répond Jean.
“Non, c'est sûrement un jeune garçon à cause des couleurs qu'ils ont mises et puis, il n'y a pas de myrtes...” dit Barthélémy. Le cortège funèbre sort des murs. Ce qu'il y a sur la litière que les porteurs tiennent bien haut sur leurs épaules, il n'est pas possible de le voir. On devine le corps étendu dans ses bandelettes et couvert d'un drap, seulement par la forme qu'il dessine et on se rend compte que c'est un corps qui a déjà atteint son développement complet car il est aussi long que la litière.
A côté une femme voilée, que soutiennent des parents ou des amies, chemine en pleurant. Ce sont les seules vraies larmes dans cette comédie larmoyante. Quand un porteur rencontre une pierre, un trou, une bosse de la route, cela donne une secousse à la litière et la mère gémit: “Oh! non! Allez doucement! Il a tant souffert, mon petit!” et elle lève une main tremblante pour caresser le bord de la litière. Elle ne saurait faire plus et, dans cette impuissance, elle baise les voiles qui flottent et les rubans que le vent soulève parfois et qui viennent effleurer la forme immobile.
“C'est la mère” dit Pierre ému et dans son œil fin et bon brille une larme. Mais il n'est pas le seul à avoir les larmes aux yeux devant ce déchirement. Le Zélote, André, Jean et jusqu'au toujours jovial Thomas ont dans les yeux la lueur d'une larme. Tous, tous sont profondément émus. Judas Iscariote murmure: “Si c'était moi! Oh! ma pauvre mère ... ”
Jésus a dans les yeux une douceur intolérable, tant elle est profonde. Il se dirige vers la litière.
La mère sanglote plus fort car le cortège tourne en direction du tombeau déjà ouvert. Voyant que Jésus va toucher la litière, elle l'écarte violemment. Qui sait ce qu'elle peut craindre dans son délire? Elle crie: “Il est à moi!” et elle regarde Jésus avec des yeux hagards.
“Je le sais, mère. Il est à toi.”
“C'est mon fils unique! Pourquoi la mort pour lui, pour lui qui était bon et qui m'était si cher, ma joie de veuve? Pourquoi?” La foule des pleureuses fait retentir plus haut ses cris funèbres et rétribués pour faire écho à la mère qui continue: “Pourquoi lui et pas moi? Ce n'est pas juste que celle qui a engendré voit périr son fruit. Le fruit doit vivre, car autrement, car autrement à quoi servent ces entrailles qui se déchirent pour mettre au monde un homme?” et elle se frappe le ventre, féroce et désespérée.
“Ne fais pas ainsi! Ne pleure pas, mère” Jésus lui prend les mains dans une étreinte puissante et les retient de sa main gauche pendant qu'avec la droite il touche la litière en disant aux porteurs: “Arrêtez-vous et posez-la à terre.” Les porteurs obéissent et descendent le brancard qui reste soutenu par ses quatre pieds.
Jésus saisit le drap qui couvre le mort et le rejette en arrière, découvrant la dépouille. La mère crie sa douleur en appelant le nom de son fils, je crois: “Daniel!”
Jésus, qui tient toujours les mains de la mère dans la sienne, se redresse, imposant par l'éclat de son regard, avec son visage des miracles les plus puissants et, abaissant sa main droite, il ordonne avec toute la puissance de sa voix: “Jeune homme! Je te le dis: lève-toi!”
Le mort, comme il est, avec ses bandelettes, se lève pour s'asseoir sur la litière et appelle: “Maman!” Il l'appelle avec la voix balbutiante et effrayée d'un enfant terrorisé.
“Il est à toi, femme. Je te le rends au nom de Dieu. Aide-le à se débarrasser du suaire. Et soyez heureux.”
Et Jésus va se retirer. Mais, oui! La foule le bloque à la litière sur laquelle la mère s'est penchée et où elle s'embrouille au milieu des bandelettes pour faire vite, vite, vite, pendant que les lamentations de l'enfant ne cessent d'implorer: “Maman! Maman!”
Le suaire est enlevé, les bandelettes sont enlevées, la mère et le fils peuvent s'embrasser et ils le font sans tenir compte du baume et qu'ensuite la mère essuie du cher visage, des chères mains, avec les bandelettes elles-mêmes. Puis, n'ayant rien pour l'habiller, la mère quitte son manteau et l'en revêt, et tout permet de le caresser...
Jésus la regarde... Il regarde ce groupe affectueux serré contre les bords de la litière qui maintenant n'est plus funèbre et il pleure. Judas Iscariote voit ces larmes et demande: “Pourquoi pleures-tu, Seigneur?”
Jésus tourne vers lui son visage et dit: “Je pense à ma Mère ... ”
Cette brève conversation ramène l'attention de la femme vers son Bienfaiteur. Elle prend son fils par la main et le soutient. En effet il est comme quelqu'un dont le corps supporte un reste de torpeur. Elle s'agenouille en disant: “Toi aussi, mon fils, bénis ce Saint qui t'a rendu à la vie et à ta mère” et elle se penche pour baiser le vêtement de Jésus pendant que la foule chante l'hosanna à Dieu et à son Messie, désormais connu pour ce qu'Il est. En effet les apôtres et les habitants d'Endor se sont chargés de dire qui a accompli le miracle.
Toute la foule maintenant s'écrie: “Que soit béni le Dieu d'Israël! Que soit béni le Messie, son Envoyé! Que soit béni Jésus, fils de David! Un grand Prophète s'est élevé parmi nous! Dieu a vraiment visité son peuple! Alléluia! Alléluia!”
Finalement Jésus peut se dégager de l'étreinte et entrer dans la ville. La foule le suit et le poursuit, exigeante dans son amour.
Un homme accourt et le salue profondément. “Je te prie de rester sous mon toit.”
“Je ne peux. La Pâque m'interdit toute halte sauf celles qui sont fixées d'avance.”
“Dans quelques heures, ce sera le crépuscule et c'est vendredi ... ”
“Justement je dois, avant le crépuscule, avoir achevé mon étape. Je te remercie tout de même, mais ne me retiens pas.”
“Mais, je suis le chef de la synagogue.”
“Et avec cela, tu veux dire que tu en as le droit. Homme: il suffisait que je m'attarde une heure et cette mère n'aurait pas recouvré son fils. Je vais où d'autres malheureux m'attendent. Ne retarde pas leur joie par égoïsme. Je viendrai certainement une autre fois et je resterai avec toi à Naïm. plusieurs jours. Pour l'instant, laisse-moi aller.”
L'homme n'insiste plus. Il dit seulement: “C'est dit. Je t'attends.”
“Oui. La paix soit avec toi et avec les habitants de Naïm. À vous aussi d'Endor, paix et bénédiction. Retournez à vos maisons. Dieu vous a parlé par le miracle. Faites qu'il arrive en vous, à force d'amour, autant de résurrections au Bien qu'il y a de cœurs.”
Un dernier chœur d'hosannas, puis la foule laisse aller Jésus qui traverse en diagonale la ville et sort dans la campagne, vers Esdrelon.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
Jésus s'y rend par une grand-route qui unit la région du lac à l'Hermon et à ses pays. Derrière Lui marchent de nombreux habitants d'Endor qui n'arrêtent pas de parler entre eux.
La distance qui sépare le groupe apostolique des murs est maintenant très courte: deux cent mètres, au maximum. La grand-route entre directement dans la ville par une porte qui est ouverte en grand, car c'est plein jour. On peut voir ce qui arrive immédiatement après les murs. C'est ainsi que Jésus, qui parlait avec ses apôtres et le nouveau converti, voit venir, dans un grand bruit de pleureuses et un semblable apparat oriental, un cortège funèbre.
“Nous allons voir, Maître?” disent plusieurs. Et déjà parmi les habitants d'Endor, plusieurs se sont précipités pour voir.
“Allons-y” dit Jésus par condescendance.
“Oh! ce doit être un enfant car tu vois combien de fleurs et de rubans il y a sur la litière?” dit Judas de Kérioth à Jean.
“Ou bien c'est une vierge” répond Jean.
“Non, c'est sûrement un jeune garçon à cause des couleurs qu'ils ont mises et puis, il n'y a pas de myrtes...” dit Barthélémy. Le cortège funèbre sort des murs. Ce qu'il y a sur la litière que les porteurs tiennent bien haut sur leurs épaules, il n'est pas possible de le voir. On devine le corps étendu dans ses bandelettes et couvert d'un drap, seulement par la forme qu'il dessine et on se rend compte que c'est un corps qui a déjà atteint son développement complet car il est aussi long que la litière.
A côté une femme voilée, que soutiennent des parents ou des amies, chemine en pleurant. Ce sont les seules vraies larmes dans cette comédie larmoyante. Quand un porteur rencontre une pierre, un trou, une bosse de la route, cela donne une secousse à la litière et la mère gémit: “Oh! non! Allez doucement! Il a tant souffert, mon petit!” et elle lève une main tremblante pour caresser le bord de la litière. Elle ne saurait faire plus et, dans cette impuissance, elle baise les voiles qui flottent et les rubans que le vent soulève parfois et qui viennent effleurer la forme immobile.
“C'est la mère” dit Pierre ému et dans son œil fin et bon brille une larme. Mais il n'est pas le seul à avoir les larmes aux yeux devant ce déchirement. Le Zélote, André, Jean et jusqu'au toujours jovial Thomas ont dans les yeux la lueur d'une larme. Tous, tous sont profondément émus. Judas Iscariote murmure: “Si c'était moi! Oh! ma pauvre mère ... ”
Jésus a dans les yeux une douceur intolérable, tant elle est profonde. Il se dirige vers la litière.
La mère sanglote plus fort car le cortège tourne en direction du tombeau déjà ouvert. Voyant que Jésus va toucher la litière, elle l'écarte violemment. Qui sait ce qu'elle peut craindre dans son délire? Elle crie: “Il est à moi!” et elle regarde Jésus avec des yeux hagards.
“Je le sais, mère. Il est à toi.”
“C'est mon fils unique! Pourquoi la mort pour lui, pour lui qui était bon et qui m'était si cher, ma joie de veuve? Pourquoi?” La foule des pleureuses fait retentir plus haut ses cris funèbres et rétribués pour faire écho à la mère qui continue: “Pourquoi lui et pas moi? Ce n'est pas juste que celle qui a engendré voit périr son fruit. Le fruit doit vivre, car autrement, car autrement à quoi servent ces entrailles qui se déchirent pour mettre au monde un homme?” et elle se frappe le ventre, féroce et désespérée.
“Ne fais pas ainsi! Ne pleure pas, mère” Jésus lui prend les mains dans une étreinte puissante et les retient de sa main gauche pendant qu'avec la droite il touche la litière en disant aux porteurs: “Arrêtez-vous et posez-la à terre.” Les porteurs obéissent et descendent le brancard qui reste soutenu par ses quatre pieds.
Jésus saisit le drap qui couvre le mort et le rejette en arrière, découvrant la dépouille. La mère crie sa douleur en appelant le nom de son fils, je crois: “Daniel!”
Jésus, qui tient toujours les mains de la mère dans la sienne, se redresse, imposant par l'éclat de son regard, avec son visage des miracles les plus puissants et, abaissant sa main droite, il ordonne avec toute la puissance de sa voix: “Jeune homme! Je te le dis: lève-toi!”
Le mort, comme il est, avec ses bandelettes, se lève pour s'asseoir sur la litière et appelle: “Maman!” Il l'appelle avec la voix balbutiante et effrayée d'un enfant terrorisé.
“Il est à toi, femme. Je te le rends au nom de Dieu. Aide-le à se débarrasser du suaire. Et soyez heureux.”
Et Jésus va se retirer. Mais, oui! La foule le bloque à la litière sur laquelle la mère s'est penchée et où elle s'embrouille au milieu des bandelettes pour faire vite, vite, vite, pendant que les lamentations de l'enfant ne cessent d'implorer: “Maman! Maman!”
Le suaire est enlevé, les bandelettes sont enlevées, la mère et le fils peuvent s'embrasser et ils le font sans tenir compte du baume et qu'ensuite la mère essuie du cher visage, des chères mains, avec les bandelettes elles-mêmes. Puis, n'ayant rien pour l'habiller, la mère quitte son manteau et l'en revêt, et tout permet de le caresser...
Jésus la regarde... Il regarde ce groupe affectueux serré contre les bords de la litière qui maintenant n'est plus funèbre et il pleure. Judas Iscariote voit ces larmes et demande: “Pourquoi pleures-tu, Seigneur?”
Jésus tourne vers lui son visage et dit: “Je pense à ma Mère ... ”
Cette brève conversation ramène l'attention de la femme vers son Bienfaiteur. Elle prend son fils par la main et le soutient. En effet il est comme quelqu'un dont le corps supporte un reste de torpeur. Elle s'agenouille en disant: “Toi aussi, mon fils, bénis ce Saint qui t'a rendu à la vie et à ta mère” et elle se penche pour baiser le vêtement de Jésus pendant que la foule chante l'hosanna à Dieu et à son Messie, désormais connu pour ce qu'Il est. En effet les apôtres et les habitants d'Endor se sont chargés de dire qui a accompli le miracle.
Toute la foule maintenant s'écrie: “Que soit béni le Dieu d'Israël! Que soit béni le Messie, son Envoyé! Que soit béni Jésus, fils de David! Un grand Prophète s'est élevé parmi nous! Dieu a vraiment visité son peuple! Alléluia! Alléluia!”
Finalement Jésus peut se dégager de l'étreinte et entrer dans la ville. La foule le suit et le poursuit, exigeante dans son amour.
Un homme accourt et le salue profondément. “Je te prie de rester sous mon toit.”
“Je ne peux. La Pâque m'interdit toute halte sauf celles qui sont fixées d'avance.”
“Dans quelques heures, ce sera le crépuscule et c'est vendredi ... ”
“Justement je dois, avant le crépuscule, avoir achevé mon étape. Je te remercie tout de même, mais ne me retiens pas.”
“Mais, je suis le chef de la synagogue.”
“Et avec cela, tu veux dire que tu en as le droit. Homme: il suffisait que je m'attarde une heure et cette mère n'aurait pas recouvré son fils. Je vais où d'autres malheureux m'attendent. Ne retarde pas leur joie par égoïsme. Je viendrai certainement une autre fois et je resterai avec toi à Naïm. plusieurs jours. Pour l'instant, laisse-moi aller.”
L'homme n'insiste plus. Il dit seulement: “C'est dit. Je t'attends.”
“Oui. La paix soit avec toi et avec les habitants de Naïm. À vous aussi d'Endor, paix et bénédiction. Retournez à vos maisons. Dieu vous a parlé par le miracle. Faites qu'il arrive en vous, à force d'amour, autant de résurrections au Bien qu'il y a de cœurs.”
Un dernier chœur d'hosannas, puis la foule laisse aller Jésus qui traverse en diagonale la ville et sort dans la campagne, vers Esdrelon.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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